Biographie
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Pauline de Flers, née à Boulogne pendant le bombardement de l’usine Renault de Billancourt durant la fin de la seconde guerre mondiale.
Deux périodes de vie :
- 25 ans de pratique dans la clinique des enfants et adultes, passée de l’orthophonie à la psychologie, jusqu’à un Doctorat, et un poste de Maître de conférences à Dijon, puis une immersion dans le marketing, via des recherches pour la publicité.
- 20 ans de voyages et d’explorations : de L’exploration de l’espace chez l’enfant, sujet de thèse, à un besoin de grands espaces et de découvertes avec un partenaire curieux et cultivé, et assoiffé de déserts : une nouvelle vie de voyageurs chercheurs, photographes et auteurs de livres.
Parcours professionnel : quadruple carrière :
- Enseignement et recherche : université de Bourgogne
- Exercice libéral : diagnostics, conseils et assistance psychologiques
- Exercice en hôpital : La Salpêtrière, dispensaires de la MGEN (Mutuelle générale de l’Education Nationale).
- Chercheur en études de marketing
Responsabilités associatives :
- Présidente et fondatrice avec Philippe de Flers de l’association MENDIEGO en 2007, vice-présidente de cette association en partenariat avec un orphelinat malgache, le Foyer Sainte Famille à Diégo-Suarez, depuis 2013.
https://www.mendiego.org - Depuis 2021 : Participation au journal Paroissial Le Campanile, articles et interviews.
- Conseil d'administration de l'Association des Honneurs Héréditaires (A.H.H.).
Décoration : chevalier des Palmes Académiques, février 2013.
4 questions à Pauline de Flers
De la psychologie à l’écriture, en passant par la photographie, les voyages et le marketing, d’où vous vient cette hyperactivité ?
Un fil conducteur dans ma vie, le goût de la recherche : orthophonie, psychologie, marketing, photographies et voyages, l’écriture ne vient qu’ensuite comme partage de la démarche. Est-ce une fuite en avant ? Plutôt une revanche contre la frustration d’une enfance solitaire, où les questions étaient malvenues et peu susceptibles de réponse : d’où une curiosité insatiable étanchée par les livres, pour échapper à l’ennui des interdits et savourer la liberté d’y découvrir l’univers.
Toutes vos diverses expériences professionnelles vous ont-elles permis d’aborder l’écriture sous différents angles ?
Laisser la parole aux autres, leur apprendre à articuler, respirer et poser leur voix, les aider à s’exprimer pour en noter l’essentiel, et rédiger des rapports confidentiels : l’écriture, ce fut d’abord un remède à la timidité. Vint ensuite la découverte du plaisir d’écrire à deux, dans une complémentarité joyeuse au retour de voyages avec mon cher époux Philippe ; enfin, un plaisir solitaire emprunt de nostalgie d’achever les œuvres en cours.
Comme dans vos différents métiers, vous abordez dans vos écrits différents sujets. D’où viennent ces passions ?
L’inspiration, c’est la chance de rencontrer en milieu de vie un époux aussi curieux et insatiable de découvertes qu’expert en photo, passion partagée et pour ma part héritée de mon père et ma grand-mère. L’excitation des expéditions et des rencontres, des collaborations et amitiés, nous a donné l’envie d’en laisser une trace dans des livres : trouver les mots justes pour revivre nos expériences, exposer nos découvertes et mettre en valeur nos photos.
Femme engagée, notamment auprès de l’association malgache Mendiego : pour vous, l’écriture permet-elle de passer des messages ?
Vivre, se sentir utile aux autres, donner de son temps, utiliser ses capacités, apporter sa pierre, passe pour moi par les rencontres et l’écriture : par exemple, exposer les besoins d’une association créée avec mon époux, destinée à aider un orphelinat malgache, raconter la vie et les évènements de cette communauté pour la faire connaître et susciter l’envie de participer à leur avenir. Sans oublier le principal, la source de vie que sont mes fils et leur tribu, ma famille et mes amis qui m’entourent et piquent ma curiosité quant aux choix de parcours des jeunes.
« Contre tous les manques de l’existence, les mots sont la présence, l’arbre de vie, le fleuve intarissable, le paradis retrouvé. Le paradis inventé … »
Patrick Grainville, Discours d’entrée à l’Académie française au fauteuil d’Alain Decaux, 21 février 2019.